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Gilbert Boss
La fin de l'ordre économique
Que notre société économique soit dans
une grave crise, qui ne le sait ? Or les crises, si douloureuses
soient-elles, sont aussi des occasions pour la pensée. Elles incitent à
quitter le confort de la délégation des problèmes aux autorités
officielles, aux nombreux spécialistes, dont la crise manifeste
précisément l'impuissance. Il s'agit donc d'affronter les questions que
pose notre organisation sociale plus directement et de remettre en
question nos croyances. — C'est à cette réflexion qu'invite le présent
livre, en commençant déjà par contester que nous puissions nous
remettre entre les mains des savants d'une quelconque science. Il
propose l'analyse d'une série de notions fondamentales de nos
croyances, telles que celles de l'échange, de la marchandise, de la
propriété, du rôle de l'argent, du travail, des idées (tant des arts
que de la science) sur le marché et dans la société. — Il aboutit à une
vision dans laquelle les valeurs centrales autour desquelles s'organise
notre société économiste font l'objet d'une critique qui montre la
nécessité de transformations radicales. Pour autant, ce n'est pas à des
révolutions spectaculaires immédiates que l'auteur appelle, mais à des
réformes susceptibles de nous orienter dans de nouvelles directions,
sans supprimer le marché, mais en l'adaptant aux fonctions qu'il peut
utilement remplir.
ISBN 2–88093–115–0 (978-2-88093-115-5),
14/21 cm, 238 p., br., 2000,
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